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Dominique Blandiaux est née dans la laine. Son papaétait lainier à Verviers, à l’époque où l’industrie étaitencore prospère… L’industrie a pratiquement disparudepuis, mais DBCwool a survécu. Aujourd’hui, cetteentreprise fondée en 1938 est le dernier négociant enlaine de la région. Car elle a su rebondir. Spécialisée dansla laine pour tapis-plain au cours des années 70 et 80,elle s’est aujourd’hui reconvertie dans la literie. Elleachète la laine brute un peu partout en Europe, puisla transforme en produit semi-fini pour la revendre auxindustriels de la literie jusqu’en Asie. Au sein de l’entreprisefamiliale, Dominique s’occupe du marketing.« J’étais un peu frustrée de ne pas pouvoir vendre dela laine belge, avoue-t-elle. Il y a des moutons à côté dechez moi, mais personne ne valorise leur laine. C’estquand même dommage, non ? » À côté de DBCwool,Dominique crée donc une seconde structure : Lanado.« Je me suis demandé quel produit on pourrait proposeren laine belge. Et comme je suis dans la literie, j’ai penséaux couettes. On est passé des couvertures en laineaux couettes en plumes – mais les plumes sont le plussouvent remplacées par du synthétique. Pourquoi ne pasimaginer une couette en laine ? C’est chaud, maissurtout ça régule la température et l’humidité. À l’inversedu polyester qui fait transpirer, la laine procure unechaleur respirante. » Mais ça ne se lave pas, songezvous? « Nous avons pris en compte ce genre d’objectionspour mettre au point un produit assez technique,explique Dominique. La couette est conçue au départd’une nappe de laine matelassée qui ne bouge pas.Elle est traitée contre les acariens et pour supporterun programme adapté en machine. Cela dit, la lainene retient pas les odeurs : il suffit de l’aérer pour larafraîchir. » À côté des couettes, Lanado proposed’autres produits de literie. Toujours en 100 % pure lainebelge. Notamment des oreillers gonflants à souhait.Arrêtez de compter les moutons, invitez-les dans votrelit pour passer une bonne nuit !